AFFAIRE EPSTEIN : LE PROCUREUR DÉFEND TRUMP – MAIS L’ODEUR DU SCANDALE PERSISTE

Sous serment, Acosta a soutenu n’avoir jamais échangé avec Trump lors de la négociation de l’accord de plaidoyer de 2008, celui-là même qui avait permis à Epstein d’éviter la prison fédérale.

Alex Acosta, le procureur qui avait offert à Jeffrey Epstein l’accord le plus avantageux de sa vie, a affirmé devant le Congrès que Donald Trump n’avait rien à voir avec cette affaire.

Les républicains y voient une exonération, les démocrates une manipulation.

Sa justification ? Le procès d’Epstein aurait été une partie de poker judiciaire : victimes fragiles, jury imprévisible — mieux valait, selon lui, négocier que risquer.

Une logique cynique, déjà connue de toutes les victimes ayant affronté l’argent et le pouvoir.

Acosta aurait ainsi « blanchi Trump de tout acte répréhensible ».

Très bien… mais c’est un peu comme se féliciter que l’incendie n’ait pas été criminel alors que la maison brûle encore.

Car la saga Epstein dépasse de loin un seul président : elle met à nu un système entier prêt à protéger les prédateurs bien connectés.

Acosta a peut-être lavé Trump de tout soupçon — mais le reste de l’histoire reste tout aussi nauséabond.

Sources : POLITICO, The Guardian, Washington Post, Lakay Info