Nenel Cassy persécuté par une justice corrompue : diversion politique pour protéger les vrais assassins de Jovenel Moïse et museler tous les opposants du régime PHTK
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Le dossier de l’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy, refait surface dans un climat où la justice haïtienne semble de plus en plus instrumentalisée à des fins politiques. Ce lundi, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Fritz Patterson Dorval, a confirmé la transmission du dossier au cabinet d’instruction, en invoquant un rapport de la DCPJ qui accuse l’ex-parlementaire de collusion avec des bandits armés.
On l’accuse même d’avoir été présent sur un lieu de crime à Delmas 40B, où Jacques Pierre Matilus a été abattu. Le ministre de la Justice, Patrick Pelicier, est allé plus loin en qualifiant de « libération illégale » la décision qui avait permis à Cassy de retrouver sa liberté, une déclaration reprise par le conseiller présidentiel Fritz Alphonse.
Pour de nombreux observateurs indépendants, ces accusations répétées contre Nenel Cassy ne sont rien d’autre qu’une persécution politique. Elles sont perçues comme une tentative claire de faire diversion, alors que les vraies questions restent sans réponse :
Qui sont les véritables auteurs intellectuels de l’assassinat de Jovenel Moïse ? Pourquoi le pays s’enfonce-t-il chaque jour un peu plus dans le chaos sans qu’aucun responsable ne soit inquiété ?
Pendant que la justice s’acharne sur Cassy, les véritables criminels, ceux qui financent et organisent la destruction d’Haïti, continuent d’opérer en toute impunité.
Tout porte à croire qu’il existe un plan bien orchestré pour neutraliser les voix critiques et réduire au silence ceux qui osent s’opposer à l’héritage de Jovenel Moïse. Le dossier Nenel Cassy apparaît alors comme un instrument de répression, une arme politique utilisée pour intimider et fragiliser l’opposition.
Les Haïtiens voient clair dans ce jeu : on agite des accusations contre Cassy pour détourner l’attention des vrais scandales, des vrais responsables de l’effondrement national. Pendant qu’on occupe l’opinion publique avec un ancien sénateur, on évite soigneusement d’exposer les réseaux politiques, économiques et internationaux qui ont plongé Haïti dans l’abîme.
La relance du dossier Cassy n’est pas un geste de justice, mais un acte de persécution. Et tant que la justice haïtienne servira d’instrument politique, les vraies causes de la crise resteront enfouies, au détriment de la vérité et du peuple.