20 octobre 2025

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Sommet Trump-Poutine : pourquoi Vladimir Poutine ne risque pas d’être arrêté en Alaska malgré un mandat international

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Alaska – 15 août 2025 – C’est l’un des rendez-vous diplomatiques les plus attendus depuis le début de la guerre en Ukraine : Vladimir Poutine et Donald Trump se rencontrent aujourd’hui sur le sol américain, dans l’État de l’Alaska, pour discuter d’un éventuel accord de paix. Mais une question brûle les lèvres : comment le président russe peut-il voyager librement alors qu’il est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) ?

La réponse est simple : ni les États-Unis ni la Russie ne sont membres de la CPI. Ce tribunal international, basé à La Haye, compte 125 États parties au Statut de Rome, mais Washington n’en fait pas partie. Il n’est donc pas tenu d’exécuter l’article 86 qui oblige les pays membres à coopérer pleinement, y compris pour arrêter des chefs d’État.

En pratique, la CPI n’a aucun pouvoir coercitif pour contraindre un pays à agir. Elle dépend entièrement de la coopération volontaire des États, ce qui explique pourquoi Poutine avait pu se rendre en Mongolie en 2024 – pourtant membre de la CPI – sans être inquiété.

L’Alaska, vendu par la Russie aux États-Unis en 1867, a été choisi officiellement pour sa proximité géographique : il n’est séparé de la Russie que par le détroit de Bering. Mais c’est aussi un choix tactique : Poutine peut s’y rendre sans traverser de pays tiers susceptibles de l’arrêter, et la rencontre se tient dans la base militaire sécurisée d’Elmendorf-Richardson.

Le cas de Poutine rappelle celui du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, également visé par un mandat de la CPI pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. En avril dernier, il avait pu se rendre en Hongrie, un pays membre de la CPI, sans être arrêté – Budapest ayant même annoncé son retrait de l’institution le jour de sa venue.

Pour le Kremlin, cette rencontre est l’occasion de montrer que la Russie n’est pas isolée, malgré les sanctions et les accusations internationales. Pour Trump, c’est l’opportunité de jouer les faiseurs de paix… ou d’affirmer une ligne plus favorable à Moscou. Mais quoi qu’il advienne, le simple fait que Poutine foule le sol américain, mandat international ou non, est déjà un symbole politique lourd de sens.

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