En pleine misère du pays, Laurent Saint-Cyr s’offre une délégation pléthorique de 35 personnes et coûteuse à l’ONU pour zéro résultat diplomatique
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Alors que le pays traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire, le président du CPT, Laurent Saint-Cyr, a choisi de s’entourer d’une délégation de 35 personnes pour sa participation à la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York. Un luxe coûteux, financé par les deniers publics, qui interroge sur le sens des priorités et le respect dû à la population.
Chaque billet d’avion, chaque nuit d’hôtel et chaque frais de séjour vient alourdir une facture déjà insoutenable pour un État au bord de l’asphyxie financière. Pendant que la majorité des citoyens peinent à assurer leurs besoins les plus élémentaires, leurs dirigeants s’offrent des voyages dispendieux sous couvert de représentation diplomatique.
Le scandale a pris une dimension supplémentaire lorsqu’un conseiller politique du gouvernement, muni d’un visa à entrée unique, a choisi de profiter de l’occasion pour se prélasser en Floride, en tenue décontractée, avant même le début des sessions. Sa mésaventure — contraint de rentrer au pays sans pouvoir retourner aux États-Unis — illustre l’amateurisme et le manque de sérieux d’une partie de cette délégation.
Pire encore, les tentatives du président Saint-Cyr d’obtenir des rencontres officielles de haut niveau à la Maison-Blanche ou au Département d’État ont échoué. Les autorités américaines ont opposé un refus net. Résultat : un voyage qui, au-delà de son coût astronomique, n’a pas produit les fruits diplomatiques escomptés.
Cet épisode met en lumière un mal plus profond : un peuple anesthésié, habitué aux abus et aux mauvais traitements, qui ne réagit plus face à de tels excès. Le silence général face à cette gabegie en dit long sur l’état de la conscience citoyenne.
Dans une époque où chaque ressource devrait être utilisée pour soulager la misère et relancer le pays, dilapider des fonds pour une délégation aussi massive relève d’une provocation. La représentation internationale est une nécessité, certes, mais rien ne justifie un tel gaspillage.Il est temps que la population exige des comptes et réclame une diplomatie sobre, efficace et digne. Car tant que l’indifférence persiste, ceux qui gouvernent continueront à s’accorder des privilèges honteux, au détriment du bien commun.