L’ancien Président Privert rappelle que la gestion publique exige probité : fuir le pays après son mandat constitue un acte de déloyauté grave qui porte atteinte au patrimoine collectif et à la confiance du peuple
2 min read
Dans un message publié sur son compte X, l’ancien chef d’État a dénoncé avec fermeté l’attitude de certains responsables qui quittent précipitamment le pays après leur désinvestiture, rappelant que servir la Nation implique transparence, responsabilité et reddition des comptes.
La gouvernance du pays relève de la responsabilité de toutes les Haïtiennes et de tous les Haïtiens, sans distinction d’appartenance politique ni de lieu de résidence. Chacune et chacun détient le droit légitime d’aspirer aux plus hautes charges de l’État, qu’elles soient électives ou nominatives.
Cependant, ce privilège éminent s’accompagne d’un devoir incontournable : celui de rendre compte. La gestion de la chose publique ne saurait se concevoir sans une obligation rigoureuse de reddition des comptes pour toutes celles et tous ceux qui ont exercé une fonction de responsabilité au sein de l’appareil étatique.
C’est précisément dans cette logique de probité et de transparence que la loi a prévu une hypothèque légale automatique sur les biens et avoirs de certains hauts cadres et responsables publics, afin de garantir les intérêts de l’État et la protection du patrimoine collectif.
Or, l’attitude devenue récurrente de certains grands commis de l’État consistant à quitter précipitamment le territoire pour aller s’installer ailleurs immédiatement après leur désinvestiture évoque une trahison de leur mandat et de la confiance publique. Une telle conduite, contraire à l’éthique républicaine, s’apparente à un véritable crime de lèse-majesté à l’égard de la Nation.
https://x.com/privertjocelerm/status/1990067568665624924?s=46&t=Safl-Jwo6uRU-fUgHG547w