Affaire André Michel : Menaces de mort contre la journaliste franco-haïtienne Nahomie Jean Baptiste de HLIVE – la justice française réagit fermement pour défendre la liberté de la presse
L’affaire des menaces proférées contre les journalistes ayant offert une tribune à Maître André Michel, candidat à la présidence d’Haïti, connaît un rebondissement majeur sur le sol français. Nahomie Jean Baptiste, journaliste franco-haïtienne travaillant pour la chaîne de télévision HLIVE, a officiellement déposé plainte pour menace de mort réitérée auprès de la Direction interdépartementale de la Police des Yvelines.
Cette plainte fait suite à l’interview qu’elle avait réalisée en France avec Maître André Michel, diffusée sur HLIVE, et qui avait suscité des réactions hostiles dans certains milieux politiques et communautaires. Selon les premières constatations, plusieurs ressortissants haïtiens installés en France seraient à l’origine des intimidations et menaces visant non seulement le candidat à la présidence mais également les journalistes qui lui ont donné la parole.
D’après des avocats français consultés, les auteurs présumés de ces menaces pourraient encourir des peines sévères : emprisonnement, annulation de titre de séjour, amendes importantes et expulsion du territoire français. La législation hexagonale protège de manière stricte la liberté d’expression et l’exercice du journalisme. Les atteintes à cette liberté sont considérées comme des infractions graves, passibles de poursuites exemplaires.
En France, la liberté de la presse est inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et renforcée par la Convention européenne des droits de l’homme. Toute tentative d’intimidation ou de musellement d’un journaliste est assimilée à une attaque contre la démocratie elle-même.


Face à la gravité de la situation, Reporters sans frontières (RSF) s’est déclaré prêt à fournir une batterie d’avocats pour accompagner et défendre Nahomie Jean Baptiste ainsi que toute autre victime de ces menaces. L’organisation internationale, connue pour son engagement en faveur de la liberté de la presse, rappelle que « la protection des journalistes menacés est un devoir, et leur permettre de poursuivre leur travail en toute sécurité est une nécessité ». Ce soutien renforce considérablement les moyens juridiques à la disposition des victimes.
La France, qui accueille chaque année près de 100 millions de visiteurs, accorde une attention particulière à la sécurité de tous sur son territoire, qu’ils soient citoyens, résidents ou touristes. Les menaces et violences à caractère politique ou intimidatoire sont traitées avec la plus grande fermeté, notamment lorsqu’elles touchent au droit fondamental d’informer.
Un haut responsable judiciaire, sous couvert d’anonymat, rappelle :
« Menacer un journaliste, c’est menacer la liberté collective. En France, ce genre d’acte ne reste pas impuni. »
La détermination de Nahomie Jean Baptiste
Malgré les pressions, Nahomie Jean Baptiste affirme rester fidèle à sa mission journalistique :
« Mon métier est d’informer, pas de plaire ou de céder à la peur. Les intimidations ne me feront pas taire. »
Cette déclaration reflète la résilience d’une professionnelle de l’information consciente que son travail peut déranger, mais convaincue que le droit de questionner et d’informer doit être protégé à tout prix.
L’évolution de cette affaire pourrait servir de signal clair à tous ceux qui chercheraient à faire taire la presse par la menace. En engageant des poursuites rapides et potentiellement lourdes, la justice française envoie un message sans ambiguïté : les intimidations n’ont pas leur place dans un État de droit.