Selon Maître André Michel, représentant de l’Accord du 21 décembre / SDP, plus de 500 millions de gourdes auraient été dépensés par le (CPT) et le Conseil Électoral Provisoire (CEP) dans le cadre du projet de Nouvelle Constitution, avant que celui-ci ne soit abandonné sans explication officielle.
Dans une déclaration publique, l’avocat et homme politique a vivement critiqué la gestion des fonds destinés à ce projet constitutionnel :
« Le CPT et le CEP ont englouti plus de 500 millions de gourdes dans le projet de Nouvelle Constitution avant de l’abandonner sans aucune justification. Nous savions tous que les conditions n’étaient pas réunies pour le référendum. C’est du gaspillage délibéré ! Inacceptable ! Pas sérieux ! »
Le projet, initialement présenté comme une étape clé de la transition, visait à réviser en profondeur la Constitution haïtienne. Cependant, malgré les sommes engagées, aucun référendum n’a été organisé et aucun bilan officiel n’a été publié.
Ni le CPT ni le CEP n’ont, à ce jour, communiqué de rapport financier ou administratif sur l’utilisation des fonds publics liés à cette initiative.
Cette absence de reddition de comptes renforce les critiques d’une partie de la société civile, qui réclame un audit indépendant et des explications claires sur la gestion de ces 500 millions de gourdes.
Lakay Info a réagi à ces révélations en posant une question lourde de sens :
« Est-ce qu’un prochain gouvernement légitime osera demander des comptes sur tous les actes de corruption commis durant la transition ? »
Cette interrogation résonne largement au sein de l’opinion publique, alors que de nombreux observateurs dénoncent une transition marquée par l’opacité et le manque de responsabilité institutionnelle.