La Déportation Massive en République Dominicaine: Un Jeu Politique entre Louis Abinader et Leslie Voltaire.-

Selon des sources proches de la République Dominicaine, la récente intensification des déportations massives de citoyens haïtiens orchestrée par le président dominicain Louis Abinader ne serait pas uniquement le fruit d’une politique migratoire stricte, mais plutôt le résultat de pressions politiques exercées par son ami et collaborateur haïtien Leslie Voltaire, membre influent du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Cette situation dévoile une intrigue complexe qui met en lumière la manipulation de la souffrance de la population haïtienne pour des intérêts personnels.

Les rapports indiquent que la relation entre Abinader et Voltaire aurait joué un rôle clé dans l’aggravation de la crise migratoire. En effet, nos informateurs révèlent que cette vague de déportations serait une réponse à l’absence de participation des dirigeants haïtiens, dont Voltaire lui-même, à l’investiture de Louis Abinader. Ce refus, perçu comme un affront diplomatique, aurait déclenché une série d’actions punitives dirigées contre Haïti. De plus, l’incident s’est aggravé lorsque Voltaire a refusé de participer à une rencontre diplomatique de haut niveau organisée par le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, en compagnie de l’ancien Premier ministre haïtien Garry Conille. Cet affront aurait conduit à une rupture temporaire des relations entre Voltaire et la diplomatie haïtienne.

Dans une manœuvre politique audacieuse, Leslie Voltaire aurait alors sollicité l’aide de son ami Louis Abinader pour intensifier les déportations, espérant ainsi affaiblir la position de Dominique Dupuy, la ministre haïtienne des Affaires Étrangères. Les déportations massives auraient ainsi servi de levier de pression sur la diplomatie haïtienne, fragilisant la position de Dupuy sur la scène internationale et au sein du gouvernement de transition. Cette stratégie viserait à provoquer sa chute, créant ainsi un vide politique que Voltaire pourrait exploiter.

Lors de récentes réunions du Conseil Présidentiel de Transition, Voltaire aurait déclaré avec audace: « Seul moi peux convaincre Abinader d’arrêter ces déportations, si je deviens officiellement président. » Ces propos, rapportés par plusieurs sources, montrent clairement l’intention de Voltaire de se positionner comme l’homme fort capable de résoudre la crise actuelle, à condition d’obtenir une position de pouvoir officielle.

Ce comportement suscite l’indignation, tant en Haïti qu’au-delà, car il révèle un jeu politique où les intérêts personnels priment sur le bien-être du peuple haïtien. Alors que des milliers de citoyens continuent d’être expulsés dans des conditions inhumaines, certains dirigeants semblent prêts à exploiter cette souffrance pour atteindre des objectifs politiques.

Cette situation honteuse démontre une fois de plus le manque de solidarité et de responsabilité de certains dirigeants haïtiens face à la détresse de leur propre peuple. Au lieu de s’unir pour faire face aux défis colossaux auxquels Haïti est confronté, ces acteurs politiques préfèrent jouer des cartes personnelles et stratégiques, plongeant davantage le pays dans la tourmente.

L’histoire jugera durement ceux qui, au lieu de défendre les intérêts de la nation, choisissent de se servir des crises pour faire avancer leurs ambitions personnelles. Le peuple haïtien, déjà accablé par des décennies d’instabilité, mérite mieux que d’être pris en otage par des jeux de pouvoir cyniques et des manœuvres diplomatiques opaques.