L’administration Trump prive Harvard du droit d’accueillir des étudiants étrangers

Washington, D.C., [date fictive ou à compléter] – Dans une décision controversée, l’administration de l’ancien président Donald Trump a retiré à l’université Harvard l’autorisation d’accueillir des étudiants étrangers sur son campus, déclenchant une vague d’indignation dans les milieux universitaires et diplomatiques.

Selon les documents publiés par le Département de la Sécurité intérieure, cette mesure découle de « violations présumées des conditions de visa étudiant », notamment en lien avec l’enseignement à distance massif mis en place durant la pandémie de COVID-19. L’administration Trump avait imposé, en 2020, que les étudiants étrangers ne pourraient rester aux États-Unis que si leurs cours étaient dispensés en personne.

Pour de nombreux observateurs, cette décision ne vise pas seulement une question de conformité réglementaire, mais relève aussi d’un acte politique ciblé. Harvard avait publiquement contesté plusieurs politiques migratoires et sanitaires de l’administration Trump, allant jusqu’à poursuivre le gouvernement fédéral en justice en 2020 pour défendre le droit des étudiants internationaux à rester sur le sol américain malgré l’enseignement en ligne.

« C’est une attaque contre la liberté académique, l’ouverture intellectuelle et l’internationalisation de l’enseignement supérieur », a dénoncé un professeur de droit de l’université, sous couvert d’anonymat.

Des milliers d’étudiants étrangers admis pour la prochaine rentrée risquent de voir leur visa annulé ou leur statut remis en question. Plusieurs ambassades américaines à l’étranger ont suspendu temporairement la délivrance de visas F-1 pour les candidats inscrits à Harvard.

Les autorités de l’université ont indiqué qu’elles étudiaient « toutes les options légales » pour contester cette mesure. « Harvard ne se laissera pas intimider. Nous défendrons nos étudiants, quelle que soit leur nationalité », a déclaré le président de l’université dans un communiqué.

Cette décision pourrait également avoir des conséquences sur les relations internationales des États-Unis. Harvard accueille chaque année des étudiants provenant de plus de 150 pays. Plusieurs chancelleries, notamment en Europe et en Asie, ont exprimé leur préoccupation.

« C’est un signal très négatif envoyé à la jeunesse du monde entier », a réagi un diplomate européen en poste à Washington. « L’Amérique tourne le dos à son image de terre d’opportunités intellectuelles. »

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