Une femme de l’Ohio regrette d’avoir propagé de fausses rumeurs sur des migrants haïtiens mangeant des chats.-
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Erika Lee, une résidente de l’Ohio, a exprimé ses regrets après avoir lancé de fausses rumeurs selon lesquelles des migrants haïtiens à Springfield mangeaient des chats. Elle a affirmé ne pas avoir mesuré l’impact de ses propos et ne pas s’attendre à ce que son message dépasse la ville. Pourtant, cette publication infondée a rapidement pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, devenant virale et attirant l’attention nationale.

Les rumeurs ont pris une nouvelle dimension lorsqu’elles ont été reprises par Donald Trump lors d’un débat, amplifiant les conséquences pour la communauté. La fausse information a déclenché une vague de panique dans la petite ville de Springfield, où vivent environ 20 000 migrants haïtiens. Des menaces à la bombe et des fermetures d’écoles ont suivi, plongeant la communauté dans un climat de peur et de méfiance.
Malgré ses excuses tardives, Erika Lee doit désormais faire face à la responsabilité de ses actions qui ont contribué à un climat de tension et de xénophobie dans une ville déjà fragilisée par la désinformation. Cette situation rappelle les dangers des rumeurs non fondées, particulièrement dans un contexte aussi délicat que celui de l’immigration.
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