MONTANA: Magalie Comeau Dénis remet en question l’instance judiciaire lors de la réunion avec le Secrétaire Général António Guterrez.-

Lors de la réunion avec le Secrétaire Général António Guterrez, Magalie Comeau Dénis, représentante de l’accord MONTA, remet en question l’instance judiciaire haïtienne, suscitant des débats houleux.

Lors d’une récente réunion très attendue, le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterrez, a rencontré les représentants des partis politiques et de la Société Civile afin de leur permettre de présenter leurs doléances. L’objectif de cette réunion était de créer un espace de dialogue ouvert où toutes les voix pourraient être entendues, indépendamment de leur affiliation politique.

La réunion a été particulièrement importante compte tenu de l’accord historique du 21 décembre 2022, qui a donné naissance au Haut Conseil de Transition (HCT). Depuis lors, le HCT a gagné en crédibilité aux yeux de la société haïtienne, car il a travaillé à la résolution des problèmes nationaux et à la promotion de la stabilité politique.

Cependant, un développement surprenant est survenu lors de cette réunion. La représentante de l’accord MONTA, Magalie Comeau Dénis, a effectué un revirement complet de sa position précédente. Ce revirement a été provoqué par la rencontre qui s’est tenue en Jamaïque en juin dernier, organisée par la CARICOM (Communauté des Caraïbes), et a été soutenu par une note de presse de la présidente du Parti Fusion, Edmonde S. Beauzil «l’élargissement du HCT»

FUSION:Il soutient l’élargissement du Haut Conseil de la Transition (HCT), proposé par l’équipe Montana, pour permettre à d’autres groupes de contribuer à la définition des orientations stratégiques des pouvoirs publics. L’objectif principal est d’assurer une bonne gouvernance de l’État de droit et de favoriser le dialogue national, afin de relever les défis actuels auxquels fait face Haïti.

Magalie Comeau Denis, en tant que représentante du groupe MONTA, avait adopté une position radicale lors de cette rencontre en demandant le départ du Premier Ministre Ariel Henry. Cependant, après la rencontre en Jamaïque, elle remet en question l’intégrité de l’ensemble du système judiciaire, y compris les membres du HCT et la Cour de Cassation.

La porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire, Marjory Michel, a répliqué à cette position en faisant valoir l’importance et la légitimité de l’accord du 21 décembre 2022. Elle a souligné que cet accord était le fruit d’une large concertation et d’un consensus entre différents acteurs politiques et de la société civile, visant à résoudre la crise politique et à assurer une transition pacifique vers la stabilité.

Marjory Michel a également souligné que la remise en question de l’ensemble de l’instance judiciaire pourrait avoir des conséquences néfastes pour la démocratie et l’état de droit en Haïti. Elle a encouragé tous les acteurs politiques à travailler ensemble dans le cadre de l’accord pour parvenir à des solutions durables et respectueuses des principes démocratiques.

Cette réunion entre le Secrétaire Général António Guterrez, les représentants des partis politiques et la Société Civile a donc été un moment crucial pour la recherche d’un consensus et d’une voie à suivre en Haïti. Il reste à voir comment les différents acteurs vont maintenant gérer les divergences et travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’accord du 21 décembre 2022, dans l’intérêt du peuple haïtien et de la stabilité politique du pays.