Un scandale ébranle l’Église épiscopale d’Haïti : L’ancien chef des opérations recherché pour trafic d’armes et attaque à l’acide.-

Dans une affaire choquante qui secoue l’Église épiscopale d’Haïti, un scandale impliquant l’ancien chef des opérations, Vundla Sikhumbuzo, a éclaté. Recherché par les autorités haïtiennes pour trafic d’armes, Sikhumbuzo est également accusé d’avoir attaqué sa femme avec de l’acide.

Les détails troublants révèlent que Sikhumbuzo avait été recruté en 2011 par l’Église épiscopale pour superviser les opérations après le séisme dévastateur de 2010. Son rôle était crucial dans la gestion financière, administrative et des ressources humaines du diocèse, ainsi que dans la mise en place de contrôles et de systèmes efficaces.

Cependant, des irrégularités administratives ont été signalées au sein de l’Église avant le départ de Sikhumbuzo. L’ancien évêque, monseigneur Ogé Beauvoir, a dénoncé ces problèmes et a même été victime de menaces pour avoir révélé des actes répréhensibles.

En 2018, Sikhumbuzo a divorcé de sa femme, qui l’a accusé d’avoir orchestré une attaque cruelle à l’acide contre elle. Malgré sa plainte déposée en Haïti, aucune action n’a été entreprise pour rendre justice à la victime.

De plus, l’Église épiscopale américaine a finalement renvoyé Sikhumbuzo de son poste en Haïti, mais cela n’a pas rompu tous les liens entre lui et l’Église en Haïti. Des rapports indiquent qu’il aurait continué à utiliser des biens appartenant à l’Église, soulevant des questions sur les pratiques et la supervision au sein de l’organisation religieuse.

Le dernier développement dans cette affaire révèle que Sikhumbuzo est actuellement recherché pour trafic illégal d’armes et de munitions. Les autorités haïtiennes ont découvert un stock d’armes de guerre, de cartouches et de faux billets dans des conteneurs destinés à l’Église épiscopale. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer l’ampleur de son implication et les éventuelles complicités.

L’Église épiscopale d’Haïti a nié toute connaissance ou implication dans ces activités illégales et a exprimé sa coopération totale avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire troublante.

Ce scandale met en évidence les déficiences dans les procédures de sélection et de surveillance au sein de l’Église épiscopale. Il soulève des questions sur l’intégrité et l’éthique de certains membres de l’organisation, ainsi que sur la nécessité de renforcer les contrôles internes pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Alors que les autorités haïtiennes s’efforcent de localiser et d’arrêter Vundla Sikhumbuzo pour répondre de ses actes, l’Église épiscopale d’Haïti est confrontée à une crise majeure de confiance. Les fidèles et la société dans son ensemble exigent des réponses et des mesures fermes pour assurer la transparence et la responsabilité au sein de l’institution religieuse.

Cette affaire met en lumière l’importance de la protection des droits des femmes et de la lutte contre la violence domestique. Les autorités haïtiennes doivent prendre des mesures pour garantir que les victimes de tels actes odieux obtiennent justice et que les responsables soient tenus responsables de leurs actions.

L’Église épiscopale d’Haïti, de son côté, doit examiner de près ses pratiques de recrutement, de supervision et de gouvernance afin de prévenir de tels scandales à l’avenir. La confiance des fidèles et de la communauté dépend de la capacité de l’Église à traiter ces problèmes de manière juste et transparente.

Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités haïtiennes redoublent d’efforts pour traduire Sikhumbuzo en justice, il est essentiel que la vérité éclate et que toutes les personnes impliquées dans ces actes criminels soient tenues responsables. Seule une action ferme et déterminée pourra aider à rétablir la confiance et l’intégrité au sein de l’Église épiscopale d’Haïti.