Une marche gigantesque des organisations de la CELAC Social / Péruviens, Haïtiens et Paraguayens ont répudié la présence des représentants de leurs pays.-

Des milliers de manifestants ont défilé mardi depuis le centre-ville de Buenos Aires jusqu’aux portes (rigurément clôturées) de l’hôtel Sheraton, où les présidents et délégués de la CELAC ont délibéré.

Aux bannières et drapeaux des organisations sociales et politiques argentines ont été rejoints cette fois ceux des peuples latino-américains, notamment ceux du Venezuela bolivarienne, du Cuba socialiste et de l’État plurinational de Bolivie. Mais ils ont aussi fièrement flammé ceux du Pérou, du Paraguay et d’Haïti, pays qui souffrent de dictatures brutales et douloureuses. La collectivité paraguayenne a rappelé aux présidents qui délibéraient à l’intérieur du Sheraton que la représentation de son pays le fait au nom d’un gouvernement meurtrier et infanticide. Et ils ont souligné par la voix de la combattante Miriam Villalba, le crime contre l’humanité commis par l’armée sous la responsabilité du président Mario Abdó Benitez contre deux filles paraguayennes-argentines (Lilian Marian et María Cármen Villalba), ainsi que l’enlèvement et la disparition ultérieurs de la fille Lichita Villalba, cousine des précédentes et

Dans le cas du Pérou, les résidents de ce pays n’ont cessé de condamner pendant toute la marche la cruelle et sanglante dictature de Dina Boluarte, dont la chancelière était assise à côté du reste des représentants de la CELAC. C’est embarrassant que cela se soit produit, ont commenté des militants péruviens, dont l’avocat du président légitime Pedro Castillo, Wilfredo Robles, car personne ne peut être distrait par ce qui se passe au Pérou. S’ils n’atteignaient pas les 62 tués en moins de 30 jours, il y a la prison de Castillo, et les persécutions, les arrestations et des centaines de blessés dans les querelles avec la police. Cependant, à l’exception de douces mentions, la question du Pérou est passée sur les pointes dans les délibérations de la CELAC.

Last but not least, la présence du d’Ariel Henry. Les militants du Comité démocratique haïtien s’en souvenaient dans les rues devant le Sheraton, avec des slogans et des chants défavorables qui parlent de résistance et de lutte. Henry n’a aucune défense contre les accusations de corruption de ses proches, de fraude pour s’éner au pouvoir à partir du meurtre de l’ancien président et de répression quotidienne contre son peuple. Le comble de ses débauches pour se visser au pouvoir a été de demander une intervention yanki-canadiene à son pays, entrant ainsi dans la liste historique des cipayos latino-américains-caryoniens qui ont agi de la même manière à différentes époques.

Parce que la rue lâche d’avoir des opinions divergentes avec les affaires du palais, c’est qu’il était sain d’entendre les revendications des Argentins et du reste de nos Américains – convoqués par la CELAC Social – aux portes de la CELAC officielle.

Note à part, un petit groupe de pas plus de 150 vers cubains, des élancés vénézuéliens et de grosses dames qui votent pour Macri, Larreta et pourquoi pas pour Massa (se souvenir de combien le super-ministre de Fernández a « tradulé » pour faire du lobbie contre le Venezuela), ont crié, a donné des coups de pied et insulté les Entourés par la police qui les gardait, ils ont fait des mutis sur le forum peu avant l’arrivée des « amis des dictateurs », c’est-à-dire le peuple plat. (voir photos en note séparée).