Les dictateurs arrivent toujours comme héros salvateur, obtiennent un famélique bilan et s’en vont comme un diable.- (Blaise Robelto Flanky)

Jovenel Moïse, ce fatras bâton, sorti de nulle part, nous a promis monts et merveilles à travers un discours BANNANN sans fondement, politico-pragmatique incluant les voies et moyens.

Jomo est l’exemple parfait d’un dictateur contemporain et un corrompu avéré. L’encre flatteuse et critique des claviers a bavé sur les réseaux sociaux suite à une déclaration entêtée du petit dictateur aux Cayes: « le Président a parlé point barre. »

En Haiti, la dictature évolue avec le temps, jadis, les dictateurs étaient plus ou moins consciencieux, après des protestations contre leurs abus, leurs actes de corruption et leurs crimes, ils se rétractaient et démissionnaient généralement pour éviter le pire à leur patrie. L’exemple le plus récent est la démission spectaculaire de Jean-Claude DUVALIER afin d’éviter un bain de sang au pays.

Vox popilis vox Dei: La voix du peuple est la voix de Dieu, Jovenel n’écoute pas la voix du peuple par ricochet ignore la voix divine. En attendant, les manifestations se multiplient sur le territoire national…

Le vécu des haïtiens n’a jamais été aussi mal, le peuple est livré à lui même et subit les caprices d’un chef d’état qui ne fait qu’assouvir sa soif de pouvoir et de bien être. Un énergumène qui passe son temps à mentir et à travailler rien que pour accroître sa fortune. Lorsqu’il parle ce n’est que pour répandre le venin du désespoir et son silence est encore une preuve de son acception de cette situation insoutenable.

Que pouvons nous attendre de ce sinistre personnage corrompu jusqu’à la moelle et si indifférent face à la misère de tout un peuple.Il est grand temps qu’on prenne conscience que ces malfrats nous ont bernés et qu’une justice souveraine s’impose.

Blaise Robelto Flanky

LAKAY-INFO