Les personnalités politiques ayant des mandats d’amné décernés par l’AI Dunier Dimanche pourraient déposer une plainte à la CSPJ, alléguant incompétence ou des suspicions de problèmes mentaux.-

Le 15 novembre 2023, l’ULCC a révélé le détournement de 78 équipements du CNE, impliquant d’anciens parlementaires, excluant les anciens présidents, premiers ministres et ministres de l’enquête. L’ULCC demande une action publique contre eux pour « détournement des biens de l’État ».

Anciens hauts responsables, dont Michel J. Martelly, Jocelerme Privert, Jean Max Bellerive, Laurent Lamothe, Garry Conille, Evans Paul, Florence Duperval Guillaume, Enex Jean Charles, Jean Henry Céant, Jean-Michel Lapin, Michelle Duvivier Pierre Louis, sont appelés à déposer une plainte contre le juge AI Duniel Dimache pour incompétence et suspicions de problèmes mentaux.

La compétence juridictionnelle prévue à l’article 186 de la Constitution est claire.

L’incompétence du juge AI Duniel Dimanche soulève des interrogations variées, suggérant des possibles motivations politiques ou économiques dans le système judiciaire haïtien. La complexité de cette situation met en lumière des préoccupations croissantes quant à son comportement.

La question de la santé mentale du juge aggrave ces doutes. Habituellement, les juges sont astreints à des normes éthiques rigoureuses, et un trouble mental pourrait compromettre leur jugement et leur objectivité. Plusieurs éléments renforcent ces préoccupations:

a) Aucun ancien président, premier ministre ou ministre ne figure dans le rapport de l’ULCC, en particulier des personnalités absentes du quinquennat de Jovenel Moïse, suscitant des suspicions quant aux motivations sélectives du juge Dimanche.

b) La convocation de Gérald Jean Baptiste en tant qu’ancien ministre, après son refus du poste de ministre des Travaux Publics en raison de sa double nationalité, soulève des questions sur la cohérence des critères utilisés par le juge.

c) La preuve tangible de troubles mentaux se manifeste dans l’ordonnance du juge AI Duniel Dimanche, datée du 11 novembre 2024, exigeant l’arrestation de 36 anciens hauts responsables de l’État. Cette décision suscite des interrogations : est-ce une stratégie de sortie ou le reflet de problèmes mentaux du juge?

Ces éléments soulignent la nécessité d’une évaluation approfondie de la compétence et de la santé mentale du juge Dimanche, afin de garantir l’intégrité du processus judiciaire et de restaurer la confiance du public.

La CSPJ doit jouer un rôle crucial dans cette situation en agissant en faveur du respect de la loi et de la constitution. Face aux doutes persistants sur l’incompétence et la santé mentale du juge AI Duniel Dimanche, il est impératif que la CSPJ entreprenne une enquête approfondie.

Il est crucial que la CSPJ prenne des mesures appropriées contre les juges qui abusent de leur pouvoir, garantissant ainsi l’intégrité du système judiciaire. Cela contribuera non seulement à restaurer la confiance du public mais également à maintenir les normes éthiques et professionnelles attendues des juges.

En agissant avec impartialité et en mettant en œuvre des mesures disciplinaires lorsque cela s’avère nécessaire, la CSPJ jouera un rôle déterminant dans la préservation de la crédibilité du système judiciaire haïtien. C’est à travers de telles actions que l’autorité judiciaire peut affirmer son engagement envers la justice, la transparence et le respect des principes fondamentaux.