Alerte sur les activités d’un groupe néonazi en République dominicaine appelant à l’extermination des Haïtiens : « L’Ancien Ordre Dominicain » pousse à la haine et à la violence raciale.-

Un groupe extrémiste de plus en plus visible en République dominicaine, se faisant appeler « L’Ancien Ordre Dominicain », s’illustre par ses appels publics à la violence contre la communauté haïtienne, allant jusqu’à prôner leur extermination. Ces militants néonazis, vêtus d’uniformes paramilitaires sombres et arborant des symboles fascistes, revendiquent ouvertement leur haine des Haïtiens, appelant à la « décimation » complète de ceux-ci sur le sol dominicain. Le groupe, structuré autour d’une idéologie d’extrême droite, prône une « purification ethnique » et vise spécifiquement la communauté haïtienne, perçue comme une « menace » pour la pureté raciale et l’identité nationale dominicaine.

Ces militants se sont fait connaître par une série de rassemblements où ils exhibent fièrement leurs tenues inspirées du régime nazi, imitant les salutations hitlériennes et scandant des slogans appelant à la violence contre les Haïtiens. « L’Ancien Ordre Dominicain » se revendique comme le défenseur d’un « nouvel ordre » pour la République dominicaine, qui passerait par l’expulsion forcée, voire l’élimination physique, des Haïtiens résidant sur le territoire dominicain. Ils vont jusqu’à plaider pour une radicalisation du contrôle aux frontières et encourager des milices à « nettoyer » les quartiers où vivent les migrants haïtiens.

Plus qu’une simple organisation marginale, ce groupe tente de légitimer ses discours de haine à travers une idéologie nationaliste extrême, enracinée dans le racisme et la nostalgie des dictatures fascistes. Ils ciblent particulièrement les Haïtiens, mais aussi les Dominicains d’origine haïtienne, que le groupe considère comme des « traîtres » à la nation. Ces appels à la violence raciale rappellent de sombres pages de l’histoire, notamment le massacre des Haïtiens de 1937 sous la dictature de Rafael Trujillo, un épisode que ces extrémistes cherchent aujourd’hui à glorifier et à répéter.

Le danger que représente « L’Ancien Ordre Dominicain » va bien au-delà de la simple rhétorique haineuse. Des rapports récents montrent que ce groupe est en train de s’organiser militairement, recrutant activement de nouveaux membres et s’entraînant dans des camps paramilitaires clandestins. Leurs objectifs sont clairs : provoquer des actes de violence ciblée contre les Haïtiens et semer la terreur dans les communautés mixtes.

La passivité des autorités dominicaines face à ces menaces inquiète. Alors que les discours xénophobes se multiplient dans certains cercles politiques et médiatiques, l’absence de répression contre ces groupes extrémistes permet à « L’Ancien Ordre Dominicain » de prospérer. Malgré les alertes répétées des défenseurs des droits humains, aucune action concrète n’a été entreprise pour démanteler cette organisation dangereuse. En agissant dans un climat d’impunité, ce groupe pourrait inciter à des violences à grande échelle contre les populations haïtiennes et dominicaines d’origine haïtienne.

Face à cette montée alarmante de la haine raciale, il est urgent que la communauté internationale intervienne pour dénoncer ces agissements et exiger des mesures immédiates de la part du gouvernement dominicain. Il est impératif que ces milices néonazies soient démantelées, que leurs membres soient poursuivis en justice pour incitation à la haine et qu’une protection efficace soit mise en place pour les communautés haïtiennes vivant en République dominicaine.

Laisser ce groupe agir impunément revient à accepter la barbarie et à ouvrir la voie à des crimes racistes de masse. La République dominicaine doit se lever contre cette menace fasciste qui risque de faire basculer le pays dans une spirale de violence ethnique incontrôlable, avec des conséquences désastreuses pour la paix régionale. Il est temps d’agir avant que la situation ne devienne irréversible.