4 décembre 2024

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Et si le New York Times ne disait pas la vérité sur Joseph Michel Martelly? (Éditorial)

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Et si le New York Times ne disait pas la vérité sur Joseph Michel Martelly? Cette question soulève des doutes sur l’objectivité et l’intégrité des grands médias, souvent critiqués pour leur biais et leurs intérêts cachés. Dans le monde des médias, environ 75% des publications n’ont pas d’intérêt public véritable. Certaines sont spécifiquement orientées par des gouvernements pour des projets nationaux ou internationaux, par des entreprises, des personnalités publiques, ou des hommes d’affaires influents.

Prenons l’exemple de Youri Latortue, qui a accusé un membre de la famille Mevs d’avoir fait publier un article dans un média français l’impliquant dans le trafic de drogue. Cette situation montre comment des articles peuvent être manipulés pour servir des intérêts personnels ou politiques.


Michel Martelly, en février 2016. (Image d’illustration)  © AFP

De même, nous reconnaissons que la rédaction de Lakayinfo a été très politisée par le passé, publiant des articles non prouvés contre des personnalités comme l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe et Réginald Boulos. Ces individus étaient considérés comme des adversaires politiques à abattre, car à cette époque, Lakayinfo était un outil au service d’un parti politique. Cependant, depuis mars 2022, la rédaction a pris son indépendance et ne sert plus aucun intérêt particulier.

Aux États-Unis, en particulier à New York, la majorité des universités et de nombreuses entreprises sont abonnées au New York Times, payant jusqu’à 2 700 dollars par mois. Le journal a souvent été accusé de diffuser des fake news et a même été déclaré « non grata » dans certaines bibliothèques de Floride.

Il n’y a rien de mal à ce que Michel Martelly, ancien président de la République, ait une certaine influence sur certains membres du conseil, tout comme Barack Obama influence les décisions de Joe Biden aux États-Unis. Cependant, la question de l’amnistie pour les chefs de gangs mérite une réflexion approfondie, sans se laisser guider par les émotions. La question clé est de savoir s’ils sont des chefs de gangs ou des terroristes. Le seul chef de gang considéré comme un terroriste par les Américains est Vithelomme Innocent. En ce qui concerne Johnson André alias Izo et Jimmy Chérizier alias Barbecue, les dernières publications du New York Times les qualifient de trafiquants de drogue. Cela signifie que le FBI et la DEA exigeraient leur arrestation et extradition vers les États-Unis pour y être jugés, comme cela a été fait pour d’autres trafiquants de drogue. S’ils coopèrent, leurs peines pourraient être allégées, Ils ne seront pas exécutés comme bon nombre d’entre vous le souhaitent.

Sans preuves concrètes, amnistier des politiciens et des hommes d’affaires qui n’ont pas de liens avec le trafic de drogue, les armes, ou les gangs pourrait être une étape vers la stabilité nationale. Une amnistie nationale pour ces personnes pourrait aider le pays à retrouver sa stabilité.

La question demeure: Le New York Times dit-il toute la vérité sur Joseph Michel Martelly, ou sommes-nous témoins d’une manipulation médiatique pour servir des intérêts cachés? Le débat est ouvert.

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