Jean Beauvoir Dorsonne refuse de prendre la tête du parti AAA, appelant Youri Latortue à rester en place.-
4 min readL’ancien député Jean Beauvoir Dorsonne a pris une décision catégorique en refusant de prendre la direction du parti AAA. Dans une publication sur le groupe WhatsApp officiel du parti AAA, il a clairement déclaré : « En rapport avec une série de vieux tweets concernant la transition de l’AAA, je conseille au sénateur de rester fidèle au parti en tout temps. Si nécessaire, nous pouvons revenir sur la transition à tout moment, et alors c’est à nous de contrôler le timing. »
Le message de Dorsonne suggère fortement au sénateur Youri Latortue, déjà coordinateur général du parti, de maintenir son rôle de leader au sein du parti politique, en particulier en ce qui concerne la question de la transition au sein de l’AAA. Il insiste également sur le fait que si cela s’avère nécessaire, ils peuvent réexaminer la question de la transition à tout moment, tout en rappelant que la gestion du timing relève de leur responsabilité. Il encourage ainsi le sénateur à rester prêt et à agir en fonction des besoins de la situation.
Ce refus de Jean Beauvoir Dorsonne témoigne de son humilité, car son message suggère une possible méconnaissance de cette décision. Il suscite des questions sur le rôle du secrétariat du parti, et si celui-ci a publié cette information dans les médias sociaux dans le but de piéger Jean Beauvoir Dorsonne, l’empêchant ainsi de prendre du recul face à l’ampleur de l’information.
Cette situation soulève également des interrogations sur la manière dont le sénateur Youri Latortue continuera à assumer son rôle de coordinateur général du parti AAA, malgré le refus de Dorsonne de prendre la direction du parti. Les détails de cette transition restent à clarifier.
Le remplacement du coordonnateur général au sein d’un parti politique suit un processus organisé en plusieurs étapes, respectant un ordre chronologique clair. Cependant, la question cruciale qui se pose est de savoir si ces procédures ont été effectivement respectées, car c’est de là que découlera l’éventuel refus ou l’acceptation de la transition.
• Consultation des Statuts et Règlements :
• La première étape essentielle consiste à se référer aux statuts et règlements du parti politique pour comprendre les procédures spécifiques établies pour le remplacement du coordonnateur général.
• Appel à Candidatures :
• Les membres intéressés à occuper la position de coordonnateur général soumettent leurs candidatures conformément aux règles établies par le parti. Parmi les candidats potentiels figurent des personnalités telles que Carl Murât Cantave, Guy Latortue, Maître Dolciné, Jove Jean Lamour, C. Marado, Youri Mevs, Blaise Jean Pierre, Marc Elie Nelson, Claude Bleus, et d’autres encore.
• Réunion du Comité Central ou du Conseil Exécutif :
• Une réunion spéciale est organisée pour discuter du remplacement du coordonnateur général. Les membres du comité central ou du conseil exécutif du parti prennent des décisions cruciales à ce stade.
• Vote :
• Un processus de vote est mis en place lors de la réunion pour élire le nouveau coordonnateur général parmi les candidats en lice.
• Annonce des Résultats :
• Une fois le vote terminé, les résultats sont annoncés, dévoilant ainsi le nouveau coordonnateur général élu par les membres du parti.
• Transition :
• Le coordonnateur général sortant collabore étroitement avec le nouveau coordonnateur pour assurer une transition harmonieuse et efficace.
La conformité à ces étapes clés déterminera si le refus ou l’acceptation de la transition est justifié. Un parti politique qui ne respecte pas ses propres procédures internes pour le remplacement du coordonnateur général peut être perçu comme agissant de manière non démocratique ou en violation de ses statuts. Cela soulève des préoccupations quant à la transparence, à la légitimité des décisions et à la démocratie interne au sein du parti.
Les conséquences de ce non-respect des procédures peuvent varier en fonction de divers facteurs, notamment les lois du pays, les statuts du parti, l’opinion publique et la réaction des membres du parti. Parmi les implications possibles, on peut citer la contestation légale, la perte de confiance des membres et du public, les divisions internes au sein du parti, ainsi que des répercussions politiques, telles qu’une diminution de la crédibilité et du soutien électoral pour le parti politique concerné.
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