Mélodie Barrière, 20 ans, relate le quotidien canadien La Presse, “passait ses journées la tête penchée sur un appareil”. La journée, à l’école et à la maison, elle travaillait sur des tablettes. Le soir, en plus d’envoyer des textos, elle s’adonnait à toutes sortes de distractions sur son téléphone. Une douleur lancinante depuis des années de la nuque au dos est devenue permanente. “Quand je faisais mes travaux, dit-elle, je devais m’arrêter parce que j’avais de gros maux de tête. Je n’arrivais pas à m’endormir parce que c’était trop douloureux.”

Mélodie, qui a entrepris un doctorat en chiropraxie, explique, radiographies à l’appui, que son cou et ses vertèbres se sont raidis alors qu’une colonne vertébrale saine est censée former un S. “Tous les étudiants de ma classe ont pris des radiographies au début de l’année, et ça se retrouve chez tout le monde.