Dissolution du parti PASTEF au Sénégal : Un acte de répression politique ?
2 min readLe Sénégal a récemment été secoué par la dissolution du parti politique PASTEF (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) par le président Macky Sall, avec le soutien de pays occidentaux. Cette dissolution a été annoncée par le Ministère de l’Intérieur suite à ce qu’ils ont qualifié de « fréquents appels à des mouvements insurrectionnels » de la part des dirigeants et des instances de PASTEF.
Cette mesure radicale soulève des questions concernant la liberté d’expression et l’opposition politique au Sénégal. Ousmane Sonko, le président de PASTEF, a été détenu en prison et a entamé une grève de la faim en signe de protestation. Il est connu comme un farouche opposant de Macky Sall, ce qui renforce l’idée que cette dissolution pourrait être motivée par des considérations politiques.
Certains observateurs se demandent si un tel comportement aurait été toléré dans le cas de l’ancien président d’Haïti, Jovenel Moise, qui a été assassiné. Cette interrogation souligne l’importance de préserver l’indépendance des institutions démocratiques et d’assurer un traitement équitable à tous les acteurs politiques.
La dissolution d’un parti politique est une mesure exceptionnelle qui doit être prise avec précaution. Elle soulève des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux et de la liberté d’expression au Sénégal. Les conséquences de cette dissolution pourraient avoir un impact significatif sur le paysage politique et social du Sénégal dans les mois à venir.