Au niveau mondial, les Etats-Unis, qui profitent de la volonté des pays européens de se passer le plus rapidement possible de gaz russe, ont augmenté leurs livraisons de 6% en mars et de 28% par rapporte à mars 2021.-
1 min readEn mars, la Commission européenne a obtenu des 27 le mandat pour effectuer des achats groupés de GNL et d’hydrogène pour limiter leurs achats de gaz russe et espérer obtenir de meilleurs prix. Le gouvernement allemand, qui est beaucoup plus dépendant de l’énergie russe que la France, va notamment accélérer la construction de terminaux GNL en vue d’augmenter ses importations. Mais pas question non plus pour l’Allemagne de couper les importations sur le champ : «Des centaines de milliers d’emplois seraient menacés. Des secteurs industriels entiers seraient en difficulté», a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz le 23 mars. Le GNL est critiqué non seulement pour les contraintes techniques qu’il impose et son prix plus élevé que le gaz livré par pipeline, mais aussi pour son impact écologique bien plus important.