HaïtiCorruption: Le lesbianisme et la débauche sexuelle deviennent des critères de qualification et de recrutement à l’ONA

LAKAYINFO, organe de presse qui s’est engagé à dénoncer la corruption qui gangrène l’Administrations Publique Haïtienne, et ce à tous les niveaux, ne saurait rester muet face au scandale sur la débauche sexuelle qui y règne, selon de nombreux témoignages.

Depuis une quinzaine de jours, avec nos interventions sur la mauvaise gestion de l’ONA et des pertes record sous la Direction de CHESNEL Pierre, nous recevons des dénonciations quotidiennes de jeunes filles qui se disent victimes de harcèlement sexuel, de sexisme et d’abus de pouvoir au sein de cette institution.

Face à cette situation criante qui interpelle le sens moral chez tous les citoyens comme de tous les pères et mères de jeunes femmes, il importe de dénoncer les torts moraux et psychologiques faits aux jeunes femmes qui y travaillent, en plus des dommages à la réputation de la boîte.

On est, mesdames et messieurs, au plus bas niveau de l’immoralité. Un message, circulant en boucle sur tous les réseaux sociaux, émanant d’une jeune femme qui explique le cercle vicieux des soirées lesbiennes dont elle ne peut s’extraire sans perdre son poste; une pratique punie par la loi et les codes en vigueur.

LAKAYINFO a voulu approfondir le sujet. Et quelques interview dont les questions ont été puisée des révélations de cette vaillante jeune femme qui dénonce la prostitution tacite des jeunes de cet organisme autonome de l’Etat a révélé des faits aggravants.

Homosexualité forcée, orgies imposées,

Immoralité financière, vol déguisé, sont des termes servant à qualifier la fréquentation de l’ONA, ONA-FANM, ONA-DIASPORA selon plus d’un.

Il faut rappeler que l’ONA n’est pas un problème en soit; elle n’est devenue une dérive lorsque ses administrations successives, et en particulier celle du Directeur CHESNEL Pierre, promeuvent, sans vergogne et san conscience, l’incompétence, l’immoralité et le clientélisme au détriment de la collectivité. Il faut avoir du courage pour se rebeller, car se rebeller n’offre aucune garantie de justice. Toujours est-il qu’il importe pour certains de faire parler leur conscience.

Enfin, avec ‪une perte de 19 millions Us$ en 2017 (1.5 million US$ chaque mois en 2017) et de 24 millions en 2018 (2 millions us$ chaque mois), comment continuer d’assurer avec certitude nos vieux et protéger nos enfants ?

A ce sujet, le gouvernement à venir aura la tâche de reconstruire l’image de cette institution. Il faut diligenter une enquête afin de faire la lumière sur les pratiques dénoncées, évaluer le cas de chaque victime puis établir le processus à implémenter pour obtenir justice, assurer réparation, puis amener une rupture totale avec ces pratiques abusives.

BRF

LAKAYINFO