Les sondages montrent que les deux tiers des électeurs veulent que le Premier ministre canadien Trudeau démissionne.-
3 min readPlus des deux tiers des électeurs canadiens veulent que Justin Trudeau démissionne et près des trois cinquièmes s’attendent à ce que des élections fédérales aient lieu l’année prochaine.

Plus des deux tiers des électeurs canadiens veulent que le premier ministre Justin Trudeau démissionne et près des trois cinquièmes s’attendent à ce que des élections fédérales aient lieu l’année prochaine, même si elles ne sont prévues que pour octobre 2025.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau regarde alors qu’il prend la parole à la clôture de la septième Assemblée du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, le 25 août 2023. REUTERS/Chris Helgren/File Photo (REUTERS)
Ceux-ci faisaient partie du résultat d’un sondage mené par l’agence Ipsos pour le média Global News et publié dimanche.
Alors que la grande majorité, 59 % s’attendent à des sondages l’année prochaine, 69 % veulent que Trudeau quitte ses fonctions avant les prochaines élections fédérales. Mais 63 pour cent ne s’attendent pas non plus à ce qu’il le fasse réellement.
Trudeau lui-même a clairement indiqué qu’il n’allait nulle part. Dans une interview de fin d’année avec l’agence Canadian Press la semaine dernière, il a déclaré : « Vous ne pouvez pas croire toutes les choses que je crois et que je ne veux pas être là pour faire ce combat. »
Il reste également à savoir si sa sortie aidera le Parti libéral au pouvoir à reprendre du terrain, après avoir suivi les conservateurs de l’opposition par une marge à deux chiffres ces dernières semaines.
Shachi Kurl, président de l’agence de vote non partisane Angus Reid Institute ou ARI, a déclaré : « Les données montrent le potentiel d’un rebond libéral si Trudeau y va – mais parmi les anciens électeurs libéraux. S’il y va, cela laisse très peu de place à un nouveau leader pour s’imposer et s’établir. Les stratèges libéraux devont peser un départ contre le risque qu’un nouveau dirigeant ne soit pas en mesure de récupérer les voix. »
Les noms de nombreux prétendants ont été spéculés dans les médias canadiens : la vice-première ministre Chrystia Freeland, ainsi que les ministres du Cabinet Mélanie Joly, François-Philippe Champagne et l’Indo-Canadienne Il y a aussi Mark Carney, qui a été gouverneur de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada.
Le politologue de l’Université de Toronto, Andrew McDougall, ne croyait pas que Trudeau était intéressé à partir. « Ses défenseurs disent que bien qu’il y ait quelques défis dans les sondages, il est toujours le plus grand atout et qu’il n’est pas exactement clair qui d’autre prendrait la relève ou s’ils feraient mieux sous un autre leader. »
Mais la réalité pourrait également être qu’un changement au sommet pourrait ne pas modifier la fortune du parti au pouvoir. Comme l’a expliqué McDougall, « Je pense qu’il y a un argument selon lequel même s’il est remplacé, les gens peuvent juste en avoir marre des libéraux, ou autant qu’ils le sont de la marque Trudeau. Donc, qu’un nouveau leader va ou non changer cette dynamique, je ne pense pas que ce soit garanti du tout. »
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