Saviez-vous que James B. Foley était ambassadeur des Etats-Unis en Haïti et un élément important dans le coup d’état de 2004 contre le Président Jean Bertrand Aristide; aujourd’hui ce retraité demande le départ d’Ariel Henry au profit d’un petit clan pour qui il joue le rôle de lobbyiste?
5 min readPar Blaise Robelto Flanky
C’est normal comme retraité, la plupart d’anciens diplomates utilisent leur influence pour faire du lobby soit dans les médias ou dans les couloirs diplomatiques au bénéfice d’un régime/ d’un clan d’un pays tiers. Méfiez-vous d’eux. La langue de bois de ces retraités de la diplomatie américaine mette en avant l’absence d’un message précis qui envahit l’espace pour empêcher un discours sensible, au sens de sincérité. Daniel Foot, n’est pas différent, ce dernier fait fuir toute l’idée de résoudre la crise lors de la présidence de regretté memoire Jovenel Moïse.
Pour soutirer des gros moyens d’un secteur en Haiti, Daniel Foot, aussi avait promis monts et merveilles par rapport le plan par ses relation avec le “CORE GROUP” notamment les états-Unis, que le premier Ministre Ariel Henry ne devrait passer 90 jours dans la primature. Du pipi de chat. Aujourd’hui le Canada et les États-Unis ont sanctionné des dirigeants politiques que Daniel Foot connaissent pertinemment jusqu’à présent ce FOOT n’a pipé mot ou même apporter sont soutien pour ces vaillants combattants bien connus de l’opposition d’alors.
En 2004 James B. Foley, traitait les petits chimères de cité Soleil de terroriste alors qu’aujourd’hui le régime PHTK dans une période de dix ans a gangstérisé totalement le pays, kidnapping, massacres, viols sont le quotidien du peuple haitien, des resources humaines du pays migrer à l’étranger par des milliers. Et voilà, ce bonhomme veut diviser encore plus le pays pour son propre intérêt.
Lisez ci-dessous l’incohérence comparative dans un point de presse donné le 4 juillet 2004 donner par James B. Foley, publié sur Alterpresse.
au-P., 4 juillet 05 [AlterPresse] — L’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti qualifie de terroristes les violences secouant la capitale haïtienne. « L’utilisation de la violence contre des civils pour des fins politiques est la définition même du terrorisme ».
James B. Foley s’exprimait en sa résidence à Port-au-Prince à l’occasion du 229e anniversaire de l’indépendance américaine.
Selon le diplomate américain, il y a des éléments criminels et occultes qui s’allient avec les commanditaires politiques. La participation de tels éléments discrédite davantage le projet politique, ajoute Foley.
Pour donner des indications encore plus précises sur les commanditaires des violences, l’ambassadeur américain a rappelé une récente déclaration du représentant spécial de Kofi Annan en Haïti, Juan Gabriel Valdès, condamnant « certains responsables politiques qui viennent à des réunions avec les Nations unies alors qu’ils planifient en même temps des actes de violence contre les forces des Nations unies ».
Le principal objectif des auteurs et commanditaires des violences est, souligne James B. Foley, de détruire le processus électoral afin de reprendre le pouvoir pour servir leurs propres intérêts. « Ils veulent surtout empêcher le peuple de pouvoir choisir librement leurs prochains dirigeants ».
Le diplomate américain prédit l’échec de ces individus. Foley fonde sa prédiction sur le fait d’une part que ces derniers ne bénéficient plus de l’anonymat et que d’autre part aucun gouvernement responsable ne va traiter avec ceux qui sèment la terreur en Haïti. « En poursuivant leur campagne de destruction et de déstabilisation, ils se mettent hors jeu politiquement », martèle James B. Foley.
Le secrétaire d’Etat adjoint américain pour les affaires hémisphériques Roger Noriéga a accusé le 23 juin l’ancien président Jean Bertrand Aristide d’alimenter la violence en Haïti et a fait savoir que Washington a fait part de son inquiétude à l’Afrique du Sud, terre d’exil du leader lavalas.
Foley assure que la communauté internationale ne va pas céder à la pression terroriste et promet que la solidarité de la communauté internationale envers le peuple haïtien fera ses preuves.
Le diplomate américain donne la garantie que la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (MINUSTAH) et tous les membres de l’ONU qui la soutiennent vont créer le climat nécessaire pour la tenue des élections libres et indépendantes en Haïti cette année.
Mais au-delà de l’apport de la communauté internationale, l’ambassadeur américain croit que la réussite de la transition requiert un sursaut d’unité nationale contre la violence et en faveur de la reconstruction du pays.
James B. Foley encourage le gouvernement de Gérard Latortue à mettre en application la feuille de route du Conseil des sages qui a reçu l’appui de la société civile. Les sages proposent dans ce document déjà adopté par l’Exécutif un train de mesures urgentes dans les domaines de la sécurité, de la préparation des élections et de la lutte contre la misère dans les zones les plus défavorisés.
Foley appelle par ailleurs à une dynamisation du Conseil électoral provisoire (CEP) pour que cette entité puisse jouer efficacement son rôle en ce qui a trait à la préparation des élections.
S’agissant des partis politiques, le diplomate américain les invite à s’unir autour des intérêts supérieurs de la nation, en condamnant tous sans exception la violence politique. Foley les convie également à œuvrer pour une consolidation des partis et des candidatures afin de donner au peuple des choix cohérents et viables au moment des élections.
Le diplomate américain appelle enfin les haïtiens à aller s’inscrire (dans les bureaux d’enregistrement des électeurs) afin de prendre en main leur destin. Sur plus de quatre millions d’électeurs potentiels, seulement deux cent mille citoyens se sont inscrits alors qu’on est à moins de quatre mois des élections.
En plus de retirer leur carte électorale, James B. Foley encourage les haïtiens à se mobiliser pour exiger des partis politiques et des candidats éventuels des plans concrets pour changer le pays. [vs apr 04/07/05 12 : 15]