Editorial:Évasion de plus de 5000 Prisonniers en Haïti : Un Comportement International Suspect.-
2 min readPar Mildor Alain
Le silence des États-Unis et du Canada face à l’évasion massive de plus de 5 000 prisonniers des prisons de Croix-des-Bouquets et du pénitencier national le 2 mars 2024 en Haïti soulève des questions alarmantes sur leur implication dans ce qui semble être un complot contre le peuple haïtien.
Après l’assassinat de Jovenel Moïse, les États-Unis et le Canada ont pris des mesures en sanctionnant plusieurs personnalités politiques et économiques haïtiennes. Ces sanctions, bien que présentées comme des actions visant à promouvoir la démocratie et à protéger les intérêts du peuple haïtien, ont été interprétées par certains comme une ingérence étrangère visant à manipuler le destin de la nation.
Extermination à petit feu
Une étude récente menée par l’Université du Michigan a révélé des niveaux alarmants d’arsenic et de cadmium dans les exportations de riz des États-Unis vers Haïti, mettant en évidence les risques pour la santé de la population haïtienne. Ces résultats soulèvent des questions sur les pratiques commerciales et les possibles expériences menées sur le peuple haïtien.
Il est impératif que les personnalités politiques et économiques sanctionnées par le Canada et les États-Unis voient leurs sanctions levées afin de permettre une réorganisation du pays. Remplacer ces acteurs par des chefs de gangs serait non seulement inacceptable, mais aussi dangereux pour la stabilité et le bien-être du peuple haïtien.
La complicité présumée des Nations Unies dans l’encadrement des gangs armés en Haïti, comme le suggère la représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en Haïti, Madame Helene Lalime, soulève des inquiétudes quant à l’intégrité des actions de cette organisation dans le pays.
Le fait que les principaux suspects dans l’assassinat de Jovenel Moïse donc Dimitri Herard, Jean Lageuel Civil, aient été évacués par les gangs que Madame Hélène Lalime aurait encadrés est profondément troublant. De plus, les rumeurs selon lesquelles tous les prisonniers liés à cet assassinat sont choyés dans le quartier général des gangs dans la région métropolitaine ajoutent une nouvelle dimension à cette affaire complexe.
Il est essentiel que la lumière soit faite sur ces événements et que des mesures soient prises pour garantir la justice et la sécurité du peuple haïtien. L’avenir de la nation ne doit pas être compromis par des intérêts étrangers ou des actes de violence incontrôlée.