Les représentants de l’accord MONTANA regrettent de ne pas avoir signé l’accord du 21 décembre 2022 ?

Le 5 mars dernier, une rencontre au sommet non officielle a eu lieu entre des dirigeants politiques haïtiens, notamment Maître André Michel, et les représentants de l’accord Montana, ainsi que le représentant du président des États-Unis Joe Biden, Jonathan Powell, ancien chef de cabinet du premier ministre britannique Tony Blair. Cette rencontre avait pour but de trouver une solution à la crise actuelle en Haïti.

Cependant, dans un article publié dans le Journal le Nouvelliste, la position de chaque personnalité a été rendue publique, ce qui ne devrait pas être selon les principes, puisque ce n’était pas une rencontre officielle.

Maître André Michel, porte-parole du SDP, est campé sur sa position face aux anciens signataires d’un accord pour un débarquement des marines américains en 2004, cependant, il n’y avait pas autant de problèmes d’insécurité dans le pays à l’époque.

« C’est de cracher sur les efforts du Premier Ministre Ariel Henry, de ses alliés des partis politiques et des organisations signataires de l’accord du 21 décembre 2022. Le pays est effondré, le moment n’est pas opportun pour un groupe qui, à lui seul, décide à chaque instant de tenter de retarder sa marche vers la restauration de la démocratie en Haïti. J’ai bien dit : l’accord reste ouvert à tous ceux qui veulent travailler avec le Haut Conseil de la Transition (HCT) pour choisir les membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) ainsi que la constitution », a déclaré Maître André Michel.

Selon deux personnes présentes lors de la rencontre, Maître André Michel est un vrai homme d’État, et c’est un manque d’arguments de la part des représentants rechignants de l’accord Montana qui sont incapables d’argumenter, faute de maturité politique. Après presque une semaine, ils sont tentés de diaboliser par méchanceté Maître André Michel.

Il est important de souligner que la situation en Haïti reste très préoccupante, avec une insécurité grandissante et une instabilité politique persistante. Il est donc crucial que les différents acteurs impliqués dans la résolution de la crise travaillent ensemble pour trouver une solution durable à cette situation. Les rencontres au sommet, même si elles sont non officielles, sont une étape importante dans cette direction.