Claude Joseph plaide en faveur d’un exécutif bicéphale après le 7 février 2024.-
2 min readLe paysage politique haïtien est en ébullition alors que Claude Joseph, ancien Premier ministre et acteur majeur dans la scène politique, a récemment pris position en faveur d’une approche inédite. Lors de son intervention sur Radio Ginen ce jeudi, Joseph a surpris en plaidant pour un exécutif bicéphale après le 7 février 2024.
Alors qu’il avait l’habitude de réclamer la démission du Premier ministre Ariel Henry par le passé, Joseph a notablement évité de réitérer cette demande. Au contraire, il a présenté Henry comme un homme de consensus, suggérant ainsi une possible entente politique entre les deux figures clés.
Cependant, il est important de souligner que bien que Joseph reconnaisse le Premier ministre comme un élément rassembleur, il n’a pas mâché ses mots quant à l’échec perçu du gouvernement actuel à tous les niveaux. Les critiques de Joseph semblent pointer du doigt des insuffisances dans la gestion gouvernementale.
Un élément intéressant de cette dynamique politique est la position du MOPOD, qui se distingue en étant le seul groupe à exiger le départ d’Ariel Henry après le 7 février 2024. Ceci soulève des questions sur la diversité d’opinions au sein de la classe politique haïtienne et sur la manière dont elle pourrait influencer les événements à venir.
Dans l’ensemble, la proposition de Claude Joseph pour un exécutif bicéphale laisse entrevoir une tentative de trouver des solutions alternatives et de promouvoir la stabilité politique dans le pays. Cependant, la divergence d’opinions au sein des différentes factions politiques continue de créer un climat d’incertitude quant à l’avenir politique d’Haïti après la date butoir du 7 février 2024.