5 octobre 2024

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LAMBERT, PLUS QU’UN HOMME POLITIQUE: UN HOMME D’ETAT Ce n’est pas en crachant dans les miroirs qu’on guérit de l’eczéma. », disait Guy Bedos. Et le Président de l’Assemblée nationale, le Sénateur Lambert vient de le prouver.

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LAMBERT, PLUS QU’UN HOMME POLITIQUE: UN HOMME D’ETAT

Ce n’est pas en crachant dans les miroirs qu’on guérit de l’eczéma. », disait Guy Bedos. Et le Président de l’Assemblée nationale, le Sénateur Lambert vient de le prouver.

“Il défend le Sénateur Lambert il fait son sale boulot, il est payé pour ça, il est un agent de la CIA », voilà ce à quoi je m’attends pour cet effort d’établir la vérité des faits dans cette conjoncture aussi complexe que compliquée. Voilà ce à quoi il faut s’attendre quand on veut rester cohérent avec soi-même, épris de rigueur scientifique, d’objectivité. Mais, comment accepter que des malhonnêtes tiennent toutes les composantes de la société haïtienne en otage en recourant à certaines manipulations qui, si on ne les dénonce pas, feront passer les plus idiots pour les plus intelligents et nous.

Stratégies malsaines

Au lieu d’amener un débat contradictoire solide, des détracteurs persistent et signent, continuent sur la même lancée : violences verbales, incitations à la violence…Des bobards à la pauvreté de l’argumentation, l’indigence de la pensée est criante. En fait, ils recourent à trois stratégies malsaines :

Ils misent davantage sur le vraisemblable que sur le vrai, recourent à des demi-vérités, déforment la vérité. A titre d’exemples, on pourrait citer le cas de ces internautes qui publient des textes sur les réseaux sociaux en rapport aux privilèges des Sénateurs : pour grossir les chiffres, ils intègrent les rémunérations des gens mis à disposition de ces Parlementaires (chauffeurs, agents de sécurité, conseillers…). Dire que ce sont dépenses qui ne sont pas une invention haïtienne. On peut toujours discuter de leur nécessité dans un contexte fait de misère, de disparités, d’improductivité. Mais, cette confusion entretenue auprès de l’opinion publique n’est que de la manipulation. Ici, on confond même depuis un certain temps salaire et revenu.

Ils mettent l’emphase sur davantage sur l’émotionnel sans s’intéresser à la crédibilité de leur message et encore moins à la clarté de leur message, la logique de leur raisonnement ainsi qu’à l’effectivité et la justesse des exemples utilisés.

Ils utilisent un langage incendiaire en juxtaposant pêle-mêle un discours marxisant (Contre l’Etat) à un discours fasciste (le tout Etat), Une véritable cacophonie, digne des têtes les plus sordides.

Quand le Sénateur Lambert donne la preuve d’être un homme d’Etat

Comment ne pas reconnaître, opposant ou non, qu’en prenant l’initiative de résilier ce contrat à bail qui a défrayé la chronique que le Sénateur Lambert a fait preuve d’une élégance politique hors du commun, comme le signale Evans Paul. Il n’a pas attendu que la maison brûle pour rétracter. Et, cela n’a qu’un nom : savoir se mettre à l’écoute du peuple. Définitivement, plus qu’un homme politique, il est un homme d’Etat au sens où le concept d’homme politique peut, grosso modo, nous réfère à quelqu’un qui, à un niveau ou à un autre, se trouve impliqué dans la vie politique. Il peut lui manquer de vision sociétale…Il intervient dans les débats politiques, mais n’a pas nécessairement la capacité de les soumettre à une grille théorico-analytique. L’homme d’Etat défend une vision et soumet cette vision à des principes et à des valeurs. Quand il intervient dans des débats, il évite de prendre le vraisemblable pour le vrai et ne donne pas l’impression d’accorder de l’importance aux a-priori. Même s’il faut reconnaître qu’on ne devient pas généralement homme d’Etat sans avoir été homme politique.

Quelle que soit la philosophie politique dans laquelle il se retrouve, l’homme d’Etat doit donner l’impression qu’il s’intéresse à la « chose publique » dans la perspective de servir la communauté et non pour se servir. Et c’est ce que vient de faire le sénateur Lambert.

Qui dit le contraire ?

Voilà un geste de grandeur qui dérange les spécialistes de la déstabilisation. Et certains d’entre eux se sont empressés de raconter que cette maison appartient au Sénateur qui voulait se la louer. Que nous disent nos sources généralement bien informées ? Cette maison est la propriété d’un nommé Béda Bazile.

On réclame généralement de l’homme d’Etat trois qualités : (i) un rapport au temps (Pour l’homme d’État, rien de ce qui constitue l’avenir potentiel de la communauté nationale ne doit être sacrifié au présent), (ii) la perception de l’intérêt commun (l’homme d’Etat doit savoir mesurer ce qui peut relever d’une légitime victoire politique d’une majorité sur son opposition et ce qui constituera une atteinte aux valeurs essentielles, fondatrices du consensus social ; (iii) l’abnégation/ la transcendance (Elle donne à connaître et à défendre des solutions politiques hors de portée de l’entendement commun).

Des qualités que le geste du Sénateur Lambert exprime

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