16 mai 2024

Hissé à Vertières un drapeau autre que celui reconnu officiellement par la constitution Haïtienne; entre un leadership atypique, la déroute de la raison et les critiques acerbes

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Hissé à vertières un drapeau autre que celui reconnu officiellement par la constitution Haïtienne; entre un leadership atypique, la déroute de la raison et les critiques acerbes

(Texte écrit par Bendgy TILIAS)

L’anarchie est partout quand la responsabilité n’est nulle part. La solennité patriotique devrait révolter chaque Haïtien à travers une conscience vibrant de toute notre béatitude historique contre la profanation d’un symbole républicain tant par les Haïtiens eux-mêmes que par les étrangers, ce qui s’est passé le Samedi 10 novembre dernier à vertières est la preuve irréfutable que le pays n’est pas dirigé. Une exégèse de l’histoire nous dit qu’au congrès de l’Arcahaie le 18 mai 1803, le général en Chef Jean Jacques Dessalines (Noir) et le général Alexandre Pétion (Mulâtre) voulurent symboliser le pacte entre noirs et mulâtres contre les blancs et donnèrent l’exemple fluvial au monde entier de notre capacité à nous unir dans l’intérêt de ce coin de terre. Dessalines arracha le blanc du fanion et fit coudre côte à côte le bleu et le rouge comme étant le symbolisme de l’exclusion radicale des colons.

C’est cette union qui nous a conduit, le 18 novembre 1803, à vertieres, haut lieu de la grande et dernière bataille historique qui a étayé l’exploit de l’armée indigène face à une contraction de l’armée Napoléonienne considérée comme la plus grande armée d’alors. C’est l’endroit où nous avons défié toutes les approches scientifiques du combat militaire dûment expérimentées par des hommes surentraînés alors que nous étions des bossales sans formation aucune mais, plus de deux cents ans plus tard c’est un lieu ignoré, méprisé, délaissé à la merci de tout individu, c’est un Hôtel et une toilette communautaire en plein air, même le mât restait toujours vide.

Aujourd’hui, une histoire contemporaine entendue et prévoyante doit réunir tous les agréments de l’étoffe et de l’importance de ce site pour permettre aux leaders actuels de combattre la myopie politique dans chacune de leurs actions et aux autorités étatiques de prendre les mesures qui s’imposent pour protéger ces sites. La République c’est la République. Combattre la profanation de notre symbole national constitutionnel exige aussi la suppression totale, sur le sol dessalinien, des drapeaux de différentes nations à travers les forces occupantes des Nations Unies (MINUJUSTH), ce qui est une insulte historique à la mémoire des vaillants soldats qui ont lutté pour nous léguer le bicolore.

À éviter l’ingérence des diplomates étrangers (Core Group) dans nos décisions politiques, ce qui nous met souvent dans le labyrinthe d’une petite colonie éternelle, et qui est diamétralement opposé au prestigieux titre de premier peuple nègre libre et indépendant de la planète.

Donc, On ne saurait se plaindre de ceux qui se proposent d’examiner les questions qui sont vitales pour le pays en innovant et en contextualisant les idées de Dessalines dans une pédagogie de bataille démocratique et Politique mais, par dessus tout, PetroCaribe reste et demeure PetroCaribe.

Rien ni personne ne peut étouffer ou faire diversion avec la revendication populaire alors, revenons à nos oignons KOT KÒB PETROKARIBE A?

Bendgy TILIAS,

PETROCHALLENGER DU CAP

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