Réfugiés ukrainiens : les restrictions du gouvernement britannique de plus en plus critiquées.-
2 min readLe Royaume-Uni exige toujours un visa des Ukrainiens fuyant la guerre, une politique qui tranche avec la politique d’ouverture mise en œuvre par les pays européens.
Le Royaume-Uni est le seul pays européen à exiger encore un visa des Ukrainiens qui fuient la guerre et cherchent à trouver refuge dans le pays. Et ces visas sont accordés au compte-goutte : le Home Office a reconnu, dimanche 6 mars, n’en avoir délivré que 50 à des Ukrainiens tentant de rejoindre leur famille au Royaume-Uni, alors qu’au moins 15 000 demandes sont en cours ; lundi, le nombre de visas accordés avait grimpé à 300. La communauté ukrainienne britannique est évaluée à environ 100 000 personnes.
La comparaison avec l’ouverture des autres pays européens aux réfugiés est frappante. La Pologne a déjà accueilli plus d’un million d’Ukrainiens ; la Hongrie, la Moldavie, la Roumanie ou l’Allemagne leur ouvrent aussi les bras. Quant à l’Union européenne, elle leur a accordé une « protection temporaire », un droit de séjour d’au moins un an, assorti de droits conséquents : ils pourront travailler, accéder aux logements, système éducatif et soins médicaux.
Ce manque de générosité britannique en pleine crise humanitaire – le plus grand déplacement de populations depuis la fin de la seconde guerre mondiale selon les Nations Unies – choque de plus en plus les Britanniques, l’opposition politique au gouvernement de Boris Johnson, et même des membres de son parti conservateur. « Le Royaume-Uni est loin de faire assez pour les réfugiés ukrainiens », a déploré la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, lundi au micro de LBC.
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